



Je l’avais dis, je l’ai fait !!!! Alors que mon frère Mathieu en sautant en parachute ne m’avait inspiré que la peur, mon tour du monde m’a fait changé d’avis. Et oui, je me dis que cette année, c’est mon année. L’année de toutes les découvertes. Après le sandboard, le mont à 6000m, le parapente, la nage avec les lions de mer, l’hélicoptère… me voici sur la rampe de départ près à sauter les yeux dans le vide (spéciale dédicasse ). Ma première idée était de sauter de 12 000 pieds mais bon on n’a qu’une vie et si je dois avoir la peur de ma vie autant qu’elle dure plus d’une minute. Je choisis donc finalement le saut à 15 000 pieds. Un saut à 15 000 pieds, c’est :
Après avoir écouté les instructions (tu sors les jambes de l’avion, tu tiens ton harnais, tu mets ta tête en arrière et go go go !!! ensuite tu plies tes jambes en arrière et du déploie tes ailes !!!)
je me retrouve dans l’avion en compagnie de 3 autres faux jetons qui (petits joueurs) ne sautent que de 12 000. J’aurais donc la chance d’être le dernier à sauter car il faut remonter après les avoir lâchés.
Je peux vous dire que je ne faisais pas le malin (enfin si mais je ne le pensais pas) après que le premier ait disparu de la porte. Ensuite tout va vite. Les 4-5 premières secondes du saut, avant que l’on ne soit stabilisé sont déroutantes (pour ne pas dire horrible) et ensuite c’est de la balle !!! Sauf quand il nous fait tourner à toute vitesse. La petite session parachute ouvert pour finir est la cerise sur le gâteau et je peux admirer la vue du lac.
N’étant pas assez fatigué de cette petite virée, je me suis payé 3h de marche l’après midi pour rejoindre une petite cascade et quelques piscines naturelles d’eau chaude où j’ai pu me baigner tranquillement. Bref le calme avant la tempête…