Vang Vieng, une éclaircie ??
Lorsque je me réveille ce matin, mon premier réflexe est de regarder le ciel. Mince, il est toujours gris…Mais il ne pleut pas et n’a pas l’air trop menaçant. Du coup je loue un vélo pour aller me balader dans la région. Première désillusion, pour aller de l’autre côté de la rivière, la où se trouve les choses intéressantes, il y a un pont. A côté du pont: Un guichet…. Et oui ici à priori il faut payer pour tout (du moins si tu es touriste). Bon je ne veux pas payer, il doit bien avoir d’autre choses intéressantes de ce côté là. Du coup, je pédale toute la matinée et ne vois rien de spécialement emballant surtout que les nuages masquent les montagnes qui font normalement le charme de la région. Ah si j’observe une partie de pétanque de jeunes ados qui parient sur le gagnant de la partie.
Je me décide à rentrer et je tombe sur le départ de l’attraction du coin: Le tubing, en fait c’est la descente de la rivière sur une grosse chambre à air. Comme c’est quelque chose que je voulais faire je vais voir. Et là qu’est ce qu’il y a ?? Des bars partout avec des poivrots partout. Quelques personnes descendant la rivière, de nombreuses personnes descendant les bouteilles. Vu la vitesse de la descente en bouée, j’abandonne l’idée, je ne veux pas participer à cette déchéance humaine.
Du coup, je me résigne à payer pour le pont et vais me balader dans la campagne. C’est beaucoup plus sympa et en plus le ciel fini par se dégager en fin de journée. Par contre partout il y a des caves ou des lagons à visiter et bien sûr l’entrée est payante à chaque fois. La balade en vélo me suffira amplement dans ce que l’on appelle Guilin ou Baie d’Halong du Laos. Bien que pour moi ça ne vaille ni l’un ni l’autre, je pense que par beau temps ça doit vraiment être joli.
Le soir je retombe sur les personnes rencontrées la veille qui aujourd’hui devaient faire du tubing mais comme beaucoup se sont arrêtés au bar et étaient déjà brûlée à 19h… Après manger je me fais faire un massage puis prends mon billet pour Phonsavan. Il est temps pour moi de quitter ce monde de fou.