Départ pour l’amazonie.
Ce matin je me lève tôt pour profiter d’internet avant de partir pour la jungle. Skype est vraiment pratique pour communiquer quand on est à l’étranger. Surtout quand internet est gratuit c’est super économique. Après ça je me dirige vers la station de bus avec pour objectif de ne rien me faire voler. Objectif atteint avec succès 
. Finalement, Quito n’est pas si terrible que ça. Dans le bus en direction de la jungle, je fais la connaissance de Lopez qui prend des cours d’anglais pour devenir prof d’anglais. Enfin c’est ce que je comprends. Il me dit qu’avant il a fait prof de mathématique mais qu’il a aussi travailler dans un hôtel et dans une agence de voyage. Très diversifié tout ça. Au début je pensait qu’il voulait parler en anglais histoire de l’améliorer mais finalement nous n’avons discuté qu’en espagnol (enfin discuter est un bien grand mot vu mes connaissances en espagnol mais c’était sympa). Il m’a inviter à venir chez lui après Shiripuno et m’a parler d’une fête typique samedi dans une ville se nommant Pano. Je ne pense malheureusement pas avoir le temps d’aller le voir…enfin on verra bien.
Arrivé à Misahualli Amélie m’attendait avec sa mère et nous sommes parti vers Shiripuno. Elle m’a montré rapidement le village avant que la nuit ne tombe ainsi que ma chambre dans une des cabanes à touristes. En fait le village est à 10 min du village communautaire créé pour les touristes. Les habitants habitent maintenant dans des maisons en dur et dispose d’électricité alors que ce n’est pas le cas du village communautaire qui n’est là que pour les touristes et qui permet de donner un travail aux gens du village évitant qu’ils ne partent vers la ville et sa misère. De plus ça permet de faire perdurer les traditions un peu plus longtemps. Je me suis ensuite fait inviter à manger chez Amélie où j’ai eu le droit comble du luxe à un boeuf bourgignon. Au milieu de la jungle c’est quand même le grand luxe. Dans sa maison, Amélie n’a pas l’électricité et s’éclaire à la bougie.